Ouvrir les yeux
Accueillir la nuit,
N’y rien voir…
Accueillir la nuit,
N’y rien voir,
Jusqu’au lever d’un jour qui
Sera lumineux jusqu’au soir.
Une telle lumière,
Je n’y vois rien.
J’ai peur et j’espère,
Enfin la nuit point.
Apaisant maintenant,
Ce noir éclatant.
Retour vers les origines,
Ni homme ni femme, quelque chose d’androgyne.
Respirer,
Nul besoin d’y penser,
Si proche de ma nature,
Si proche sans chercher à être pur.
Toujours la nuit,
Je suis ébloui.
Mes sens se transforment,
Dans ce rien d’où émergent toute forme.
Un jour sera,
Et si je le veux bien est déjà,
Ou tout cela n’aura plus de sens,
Ni toi ni moi, plus de différences.
Un pas, une danse,
La joie, simple, nue,
Ne rien vouloir, même pas la présence,
De la fin au début.
8 mars 2024
Joie
Ne me quitte pas…
Ne me quitte pas,
Je suis toujours là,
Tu es toujours là,
Dans tes bras je bats.
Je
Ne te retiens pas,
Ne te laisse pas,
Tout autour, en moi,
Il en va de Soi.
Une inspiration,
Spontanéité,
Une respiration,
Sans velleité.
Une impulsion, sans
Impulsivité,
Improvisation
En toute liberté.
Quelques pas de danse,
Rien en moi ne pense,
Sans chercher de voie,
En route pour la joie.
Qui
Ne me quitte pas,
Est toujours en moi.
Etre là ou pas,
Cela va de Soi.
8 mars 2024
Pleurer de joie
Je pleure, oui…
Je pleure, oui
Pas sur ce que tu crois
Je pleure, oui, mais de joie
Une ombre évanouie
La libération d’un poids
L’oubli de ce petit moi
La joie de ce que je suis
Ni pion ni roi
D’être là, vivre l’émoi
Ma nature épanouie
Ne le vois-tu pas ?
Ne me vois-tu pas ?
8 mars 2024
Sion, Valais, Suisse
ga@gregoirearnold.ch
+41 79 771 72 40
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