Une merveilleuse méthode de diagnostic
L’iridologie constitue à mes yeux la méthode principale, et la plus puissante, pour l’établissement d’un diagnostic de médecine fonctionnelle naturopathique de terrain.
Une définition en préambule
Le terrain en naturopathie : il est constitué des liquides (extra-cellulaire, sang et lymphe), des tissus, ainsi que de leur qualité. Le terrain est également l’état fonctionnel d’un organe, d’un système, d’une personne à un moment donné.
Qu’est-ce que l’iridologie ?
L’iridologie est une science empirique, c’est-à-dire qu’elle est un ensemble cohérent de connaissances établies par l’observation, la pratique, l’expérience, et vérifiées par celles-ci. Il en découle des bases théoriques solides permettant la reproductibilité des analyses et résultats.
L’iridologie est l’observation détaillée des caractéristiques de l’iris.
L’iridologie est intégrée au processus d’établissement du diagnostic en naturopathie et en médecine naturelle. Elle est intimement liée à l’anamnèse et à l’examen clinique. En effet, déconnecté de ces derniers, l’examen iridologique perd son lien avec la réalité temporelle et des facteurs de vie du sujet examiné et peut conduire à des erreurs dans les conclusions et les traitements résultants. Elle n’aurait ainsi pas de sens.
L’iridologie est un art. Elle ne se borne pas à une analyse selon ses bases théoriques et les expériences acquises par d’autres. Elle nécessite présence, connexion au corps, écoute du patient et de ses propres ressentis dans le rôle de thérapeute et créativité, oui, car même si les repères fondamentaux demeurent, il importe de se laisser guider afin de rester libre des analyses passées et des schémas thérapeutiques connus.
L’iridologie permet d’établir une carte d’identité bio-fonctionnelle. Le préfixe bio ici sous-entend toutes les facettes, passées, présentes et futures, de la vie : physique, psycho-émotionnelle et énergétique.
Enfin, l’iridologie est un outil de développement personnel. Adapter ses conditions de vie à ce que l’on est permet l’équilibre, la fluidité, la santé et l’évolution. Forcer son être à entrer dans des schémas que l’on croit bons et adéquats conduit à la rigidification, aux déséquilibres et à la souffrance.
Comment fonctionne l’iridologie ?
L’iridologie fonctionne sur la base d’un système de communication, donc de transport d’informations, qui agit au travers des liens entre l’œil d’une façon générale et l’iris en particulier, et le reste du corps (systèmes, organes, etc.).
Ces informations sont véhiculées et/ou émis par les différentes parties du système nerveux (influx nerveux et neurotransmetteurs), les métabolismes cellulaires (donc toutes les caractéristiques et variations des différents tissus et organes), les liquides (variations biochimiques du sang, de la lymphe et du liquide extra-cellulaire), les hormones, les méridiens d’acupuncture, les liens réflexes, le potentiel électrique cellulaire, et les différentes structure énergétiques (chakras, corps subtils, canaux énergétiques).
En outre, nos émotions et pensées, qui naissent en fonction de notre relation présente à notre environnement de vie, et nos schémas de fonctionnement, qui sont les conséquences de notre interaction avec notre environnement de vie dans le passé, ont un retentissement sur les systèmes nerveux et hormonaux, par conséquent sur les métabolismes et les fonctionnements organiques. Logiquement, les iris en fournissent également des reflets.
Je vous propose de considérer l’iris comme un écran de visualisation sur lequel s’affichent, s’incrustent, des informations, génotypiques et acquises, passées, présentes et futures, effectives ou potentielles, en provenance du reste de l’organisme. De ce point de vue, l’iridologie peut être considérée comme une science de l’information fournie par notre corps que nous choisissons d’observer sur cet écran.
Les organes et leurs projections iriennes
Je vous présente ci-à droite, sans commentaire, une cartographie des projections organiques sur l’iris droit. L’iris gauche présente une image différente, mais le principe est le même.
Quelles caractéristiques observe-t-on ?
Afin d’aboutir à un diagnostic et une stratégie thérapeutique, nous observons : les couleurs ; les fibres iriennes et la trame qu’elles forment : aspect général, densité, épaisseur, espacement, forme, trajet, uniformité ; les lacunes présentes : forme, taille, bordure, ouvertes ou fermées ; les lignes et marques en forme d’arc ou circulaire. Nous observons également la taille de la pupille et l’aspect de la sclérotique (blanc de l’œil).
Quels genres d’information obtient-on ?
Les informations obtenues sont variées, précises et concernent tous les aspects de la personne.
1. Les constitutions et diathèses.
Les constitutions sont des cartes d’identités, des ensembles de qualités héréditaires, génétiquement (génotype) et transgénérationnellement définis. Elles constituent les fondements des fonctionnements métaboliques, organiques et psychosomatiques de chacun.
Les diathèses sont l’expression des terrains et du développement des tendances naturelles des constitutions. Elles sont donc les manifestations des caractéristiques fonctionnelles de l’organisme et de l’état physico-chimique des liquides organiques et des tissus, donc des cellules et des molécules qui les constituent, à un temps t, donc de ce qui est là aujourd’hui et qui a été accumulé. Elles parlent par conséquent de l’acquis et sont évolutives.
Constitutions et diathèses influencent et sont sous l’influence de l’hygiène de vie (alimentation, mode de vie, écologie relationnelle), des modes de fonctionnement psycho-émotionnel et des croyances, dans le sens de l’ensemble des paramètres liés à l’éducation, à la famille, à la société et à la spiritualité. En fonction de ces paramètres, elles fournissent des informations typologiques latentes, elles parlent donc de prédispositions non réalisées, et sur des troubles fonctionnels ou aigus, temporaires ou chroniques. Elles nous renseignent ainsi sur les symptômes et leurs causes. La manifestation potentielle de leurs tendances est en outre conditionnée par la réserve minérale et la vitalité de système nerveux autonome.
Constitutions et diathèses parlent en outre des capacités de réaction et d’adaptations face aux influences externes et internes. Elles fournissent enfin des informations sur le fonctionnement du système nerveux autonome.
Lorsque l’iris, au travers de la constitution, de la diathèse et des autres signes iriens, donne uniquement des indications de typologies pathologiques non exprimées, le terrain est bon à très bon. Lorsqu’il fournit des données sur des troubles temporaires ou chroniques, l’état du terrain est respectivement moyen ou mauvais et la réversibilité des phénomènes en cours sera de plus ou moins aisée à difficile.
2. L’équilibre ou le déséquilibre acido-basique du terrain.
3. L’état fonctionnel, les déséquilibres et les troubles du système nerveux et de tous les organes (inflammation, faiblesse, état de tension).
4. L’état des différentes circulations : artérielle (cholestérol en circulation et déposé, vieillissement artériel), veineuse et lymphatique.
5. L’état de la flore et de la barrière intestinale (dysbiose, candidose, perméabilité/porosité).
6. Les caractéristiques psycho-émotionnelles.
Quelles sont mes sources ?
L’iridologie que je pratique se base sur les travaux d’André Roux et les enseignements transmis par ses élèves directs ou indirects. Elle est également imprégnée des expériences accumulées depuis, celles-ci ayant conduit à une évolution de la pratique et des changements dans la lecture des signes iriens.
En résumé
La vision que je vous propose est celle d’une iridologie comme outil :
• de diagnostic
• de bilan de santé en naturopathie
• d’évolution personnelle
Une iridologie de terrain et intuitive.
Outils complémentaires
Outre l’anamnèse pratiquée d’office, je complète généralement le bilan iridologique par un bilan au pendule des intolérances potentielles, et lorsque cela est nécessaire par un bilan de biorésonance.
Grégoire Arnold
Naturopathe, iridologue, énergéticien
079 771 72 40 ; greg.arnold@sante-nat.ch
Avenue des mayennets 12, 1950 Sion
Plus d’infos sur mon approche thérapeutique : www. sante-nat.ch
Bibliographie
1. Roux André, Iridologie, notions fondamentales. Editions Edinat, 1981, La Seyne/Mer.
2. Roux André, Introduction à l’iridologie. Editions Dangles, collection « santé naturelle », 1986, St-Jean-De-Braye.
3. Roux Daniel, Précis d’iridologie pratique. Editions Edinat, 1982, La Seyne/Mer.
4. Roux Daniel, L’essentiel de l’iridologie en image. IHMN, année et lieu inconnus.
5. Roux Daniel, L’iridologie deuxième cycle, livre premier. IHMN, année et lieu inconnus.
6. Vernède Alain, Cours d’iridologie, 2006-2008.
Sion, Valais, Suisse
ga@gregoirearnold.ch
+41 79 771 72 40
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